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En marche vers le culte du Dieu-Marché : une dystopie clérico-libérale

CONTRIBUTION / FICTION. Dans un futur proche, la France est définitivement confinée. Excepté leur lieu de travail, les Français n’ont plus accès qu’aux temples-supermarchés. Commerce et religion ne font plus qu’un. Ce meilleur d’immonde, c’est notre monde de demain, c’est celui de La Religion en Marché.

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Emmanuel Macron lors de sa visite d'un supermarché Super U à Saint-Pol-de-Leon (Bretagne), le 22 avril 2020.Crédits illustration : © SIPA


Pour ceux qui nous gouvernent, l’épidémie de Covid 19 fut une « divine surprise », l’occasion de pratiquer une expérience de Milgram à l’échelle de la France, un test vérifiant que la population était suffisamment ductile pour supporter la perte progressive de ses libertés fondamentales et l’établissement subséquent d’une société de contrôle.

Souvenons-nous comme fut utilisée l’arme morale de la culpabilisation pour nous inciter à la « servitude volontaire » : fais-toi vacciner deux, trois ou cinq fois par Labo & Cie et ne sors surtout pas de chez toi, sinon tu vas tuer mamie !

Souvenons-nous également que, sous prétexte de confinement, les librairies, les bibliothèques, les écoles et les musées furent fermés. De la part d’un gouvernement qui a délibérément choisi d’abandonner l’Hôpital public et de laisser mourir des Français sur des brancards aux urgences afin de financer la guerre en Ukraine, ce n’était certainement pas pour préserver notre santé.

Quelles étaient donc les véritables intentions politiques derrière ces confinements successifs ?

Quand ils entendent le mot culture, ils ferment tous les libraires !


La seule véritable « guerre » qui a été menée durant la crise sanitaire ne le fut pas contre le virus, mais contre le savoir. Restreindre la liberté de circulation en interdisant l’accès aux librairies et aux bibliothèques n’était qu’un moyen : la fin consistait à limiter la liberté de pensée. Il s’agissait d’une démarche complémentaire à cette décivilisation soigneusement mise en œuvre par les pédagogistes de l’école publique qui privilégient des « compétences » fumeuses aux dépens de l’acquisition des connaissances, interdisant ainsi la transmission des savoirs. En lisant durant cette crise sanitaire qui a servi de prétexte pour les priver de leurs libertés fondamentales, certains Français auraient pu en effet découvrir que, parmi les Droits de l’Homme, il y a « la résistance à l’oppression ». C’est pourquoi fabriquer des crétins (j’emprunte l’expression à Jean-Paul Brighelli) confinés...

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