Ça Balanche pas mal à Lyon II
CONTRIBUTION / OPINION. Voilà trois semaines que le professeur Fabrice Balanche a vu son cours interrompu par des militants pro-palestiniens à Lyon II. Lâché par l’administration universitaire, il semble bien seul face à l’entrisme islamo-gauchiste dans l’établissement.
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L’Université française est en train de se wokiser, de se gauchiser encore plus chaque jour et de s’islamiser. Et des dirigeants de celle-ci sont de plus en plus nombreux à s’y adonner. Notre éminent collègue Fabrice Balanche vient de l’apprendre à ses dépens.
Rappelons les faits. Le vendredi 28 mars, des militants gauchistes avaient bloqué le campus Porte des Alpes de l’université Lyon II à Bron (Rhône) pour protester contre l’interdiction d’une grande soirée de rupture du jeûne dans l’enceinte de l’université. Une telle manifestation est incontestablement une atteinte à la laïcité. Comme l’étaient les prières de rue voici quelques années. Le dimanche 30 mars, Fabrice Balanche avait dénoncé sur une chaîne d’information en continu l’activisme de militants « islamo-gauchistes ». Rien de plus vrai et factuel. N’oublions jamais qu’un universitaire bénéficie dans son amphithéâtre de la libre expression (dès l’instant qu’il respecte l’ordre public et les bonnes mœurs) aménagée par la franchise universitaire qui a été consacrée par le Conseil constitutionnel consacrée par le Conseil constitutionnel au milieu des années 80. Le regretté doyen Vedel, « pape » de notre droit public, estimait que « l’indépendance est notre seul luxe ».
Une polémique avait évidemment éclaté sous l’impulsion de la bien-pensance islamo-gauchiste. Elle était en train de se tasser, mais voilà que la présidente de l’université Lumière Lyon II a jugé bon d’y revenir dans les colonnes du journal local Tribune de Lyon ce jeudi, et de la manière la plus inattendue. Après avoir réitéré son soutien institutionnel à l’enseignant, Isabelle von Bueltzingsloewen lui a reproché des « paroles affligeantes, complotistes et délétères pour l’université ». On sent là comme une certaine schizophrénie dans les propos chez cette présidente (qui avait interdit la rupture du jeûne).
Fabrice Balanche s’est dit « abasourdi » par ces propos « gravissimes ». Il précise : « Elle dit que l’intrusion dans mon cours...